Une pianiste d’exception : Maya Hartman
MAYA HARTMAN, piano, lundi 21 novembre à 20 h Salle Cortot, Paris.
« Elégante et poétique, …elle a une extraordinaire capacité de produire une belle sonorité » (Timothy Gilligan, New York Concert Review)
« Ms. Hartman mérite pleinement la qualification de pianiste virtuose, elle l’a démontré avec une assurance et une tranquille maitrise » (Mark Kroll, Boston Musical Intelligencer)
Franz Liszt
Impromptu en en fa # majeur, S191/R59
Années de pèlerinage, (Italie): Jeux d’eau à la Villa d’Este
Franz Liszt / Robert Schuman
« Frühlingsnacht », Nuit de printemps, S568 (1872)
Claude Debussy
Préludes, Livre II
Ondine – Les fées sont d’exquises danseuses – L’Isle Joyeuse
Noam Sivan (1978)
Sérénade pour piano (2011) – Premièremondiale
Entracte de quelques minutes
Robert Schuman
Davidsbündlertänze, Op. 6 (1ère édition)
(Durée du programme musical 64 minutes)
Remarquée pour ses brillantes interprétations de musique contemporaine et sa compréhension supérieure des classiques, Maya Hartman est une pianiste aux multiples talents. Elle a joué aussi bien en solo avec orchestre qu’en récital aux Etats-Unis, Canada, Angleterre, Suisse, ainsi qu’en Israël son pays natal.
Ses concerts ont été diffusés sur National Public Radio, WFMT (Chicago) et WQXR (New York). Elle a joué sous la direction de chefs tels que Pierre Boulez, David Stern, Alan Dennis, et David Stock. Elle a été couronnée Lauréate du prestigieux Prix International Pro Musicis USA en 2008, ce qui lui a permis de se produire au Carnegie Weill Hall à New York ainsi qu’au Pickman Hall de Boston.
Avocate passionnée de la création contemporaine, Maya Hartman a donné la création mondiale de bien des compositions. De sa création de Milton Babbitt: « Trois compositions pour piano », un critique écrit:
« La performance de Maya Hartman fut une révélation.
En général, les compositions de Babbitt sont des masses denses, d’une écriture extrêmement complexe. Polyphoniques, polyrythmiques, en des mains moins habiles elles tournent à l’incohérence paniquée. Sous la vision maîtrisée de Ms Hartman, elles fleurissent avec bonheur. J’ai rarement entendu jouer aussi bellement du piano, avec une telle attention au détail, une telle clarté dans des tournures complexes, et une telle beauté du son. C’est exactement cette qualité musicale qui fait rêver l’audience, et je défie quiconque de ne pas avoir été enthousiasmé par elle. »
Maya Hartman donne régulièrement des récitals qui associent auteurs célèbres ou moins connus, dont par exemple Scarlatti, Beethoven, Brahms, Chopin, Schumann, Debussy, Martinu, Schnittke, Bartók, Stravinsky, Schoenberg, Noam Sivan, Elliott Carter, Luciano Berio et d’autres. Elle s’est produite en de nombreuses salles aux Etats-Unis, dont le Stern Auditorium du Carnegie Hall, le Steinway Hall, l’Alice Tully Hall, le Bargemusic, le Merkin Hall, et le Bruno Walter Auditorium à New York, bien entendu à la radio, et déjà trois fois en direct à l’émission TV célèbre de Dame Myra Hess à Chicago. Ses récents récitals ont associé avec audace des compositeurs tels que Scarlatti et Luciano Berio, Mozart et Charles Griffes, Chopin et Szymanowski, Brahms et Oliver Knussen, Rachmaninoff et György Ligeti, ou encore Beethoven et Janáček
Outre ses récitals Maya Hartman est très active en musique de chambre et participe régulièrement à maints festivals: Lucerne (Suisse), l’International Musicians Seminar de Prussia Cove (Angleterre), le Music@Menlo (Californie), le Yellow Barn Festival (Vermont) et le Scotia Festival of Music (Halifax). Débutant le piano à l’âge de 4 ans avec sa mère, elle a étudié avec des professeurs réputés tels que Gilbert Kalish, Menahem Pressler, Leonard Hokanson et Edward Auer. Lauréate Boursière de la Fondation Theresa Stern, elle est diplômée de l’Université d’Indiana (Master) et elle est titulaire d’un Doctorat en Arts musicaux de la SUNY- Stony Brook Université de New York. Mère de deux enfants elle vit à New York, où elle enseigne au City Collège.