Une soirée inoubliable Salle Cortot
Lundi 10 octobre 2011 à 20h, avec le Duo romantique Marion Platero, violoncelle et Delphine Bardin, piano: Beethoven, Dvorak, Brahms…
Marion Platero, violoncelle, Prix International Pro Musicis 2010, et Delphine Bardin, piano, Prix International Pro Musicis 2009, en Duo pour un programme magnifique, difficile, romantique à souhait:
L. van Beethoven
Sonate n° 2 en sol mineur Op. 5 pour violoncelle et piano
Antonín Dvorák
« Waldesruhe », Le Silence de la forêt, Op. 68 n° 5 pour violoncelle accompagné
Johannes Brahms
Sonate n° 2 en fa mineur Op.99 pour violoncelle et piano
Marion Platero est née à Bayonne le 1er novembre 1989. Après des études au Conservatoire de cette même ville, elle intègre à 15 ans le Conservatoire Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Philippe Muller. Elle vient, en juin 2010 d’y obtenir son Master avec la Mention Très bien à l’unanimité et les félicitations du Jury.
Parallèlement, elle obtient son prix de Musique de Chambre dans les classes de Claire Désert, de Marc Coppey et d’Amy Flammer. Elle participe à de nombreuses Master class, notamment avec Natalia Gutman , en soliste avec l’orchestre de Cannes. Titulaire de nombreux prix (Raynaud Zurfluth, Royaume de la musique) Prix de l’académie Maurice Ravel à St Jean De Luz, et de nombreux concours (2ème Prix au concours Carlos Prieto à Morélia (Mexique), demi-finaliste au Concours de musique contemporaine à Stuttgart, demi-finaliste au Concours Lutoslawski à Varsovie, etc. Lauréate du Prix international Pro Musicis en décembre 2010, elle a également été nommée révélation classique ADAMI 2009. Invitée à l’émission de Gaelle Le Gallic (Concert des jeunes interprètes) sur France Musique en avril 2011, elle s’est également produite au Festival d’Aix en Provence en juillet 2011.
Actuellement, elle se produit régulièrement au côté de Sonia Wieder Atherton et se prépare à poursuivre son brillant parcours aux Etats-Unis et en Europe dans les prochaines semaines.
Delphine Bardin , née à Tours, commence le piano dès l’âge de cinq ans. Elève de Madame Paule Grimaldi, elle entre ensuite au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où elle obtient les 1ers Prix de piano ainsi que ceux de musique de chambre, d’accompagnement piano et accompagnement vocal. Admise ensuite en perfectionnement dans la classe de Pierre-Laurent Aimard pour le piano et de Christian Ivaldi pour la musique de chambre, dès 1996 elle est Lauréate de la Bourse Yvonne Lefébure et l’année suivante se voit décerner le prestigieux « Prix Clara Haskil » à Vevey, en Suisse, à l’issue d’un concours qui rassemble près de cent concurrents. De nombreux engagements en soliste s’ensuivent en Suisse, au Canada, aux Etats-Unis, en Allemagne, en France; Lauréate de la « Fondation Natexis », elle est aussi nommée « Rising Star » pour la saison 2001/2002, elle est alors invitée à jouer en récital dans des salles prestigieuses telles que la Philharmonie de Cologne, le Wigmore Hall de Londres, le Carnegie Weill Hall de New York ou le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Elle s’est produite en soliste dans des Festivals tels que le Klavier Festival de la Ruhr, les journées Mozart-Messiaen à Vevey, le Festival des Arcs, et en été 2011 entre autres aux Festivals de St Ursanne (Suisse) et de Carrouges.
La musique de chambre tient une place très importante dans son activité. Elle joue régulièrement avec la violoncelliste Ophélie Gaillard et la flûtiste Sarah Louvion. Elle a créé avec la violoncelliste Maryse Castello et le violoniste Arno Madoni le Trio Pilgrim. En duo avec la violoniste Elsa Grether, elle a été récompensée par le Prix International Pro Musicis en 2009 à l’unanimité du Jury et entamera en février 2012 une nouvelle tournée aux USA avec sa partenaire. Delphine Bardin a enregistré un CD (Claves) Mozart / Schumann avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne sous la direction de Jesus Lopez-Cobos (Claves 1998), un disque de Mélodies françaises et canadiennes avec la soprano Hélène Guilmette (Ambroisie 2004), ainsi que les 13 Barcarolles de Gabriel Fauré (Alpha 2010). Ce CD paru en mai 2010 a obtenu un Diapason d’Or.
SUR MARION PLATERO. « Sud-Ouest » 26.08.2010 « (Sa) trajectoire (…) semble au départ très logique. Mais malgré une mère pianiste, c’est le violoncelle qui crée l’envie chez la fillette. Diplômée en juin 2010 du CNSM de Paris, la jeune fille quitte la Cité de la musique presque à regrets, ayant passé ses cinq dernières années à explorer, chaleur de son violoncelle aux doigts, notamment le romantisme, elle qui affectionne tant Chopin, Schumann ou Liszt, dont « le rapport à l’humanité, aux circonstances de désespoir et de souffrance dans lesquelles ils ont composé » la touche au cœur. À l’entame de sa quatrième Académie Ravel, elle qui y participa pour la première fois à 14 ans, Marion Platero envisage d’intégrer le New England Conservatory de Boston, aux États-Unis. Elle qui déplore trouver en France « une certaine restriction culturelle, où l’art se limite parfois à la concurrence », dit rechercher simplement des gens qui, comme elle, « construiront leur vie autour de ce qu’ils aiment ».
SUR DELPHINE BARDIN. « DIAPASON », Alain Lompech, à propos son Diapason d’Or 2010 pour les 13 Barcarolles de Fauré: « …Le son du piano est royal : sa densité, sa rondeur charnue, sa franchise rayonnent d’une façon extraordinaire, qui donne à entendre les treize Barcarolles sous un jour nouveau… Disposant de moyens pianistiques assez exceptionnels, elle réussit à colorer, à ombrer, éclairer les phrases pour les porter à leur point maximum d’intensité. Son jeu subtil trouve un socle dans des basses lisibles et sonores, qui se fondent admirablement, quand il le faut, dans le champ de la main droite. Surtout, elle donne une transparence polyphonique étonnante à ces pièces trop souvent jouées « atmosphériques » … »
Radio Classique, Gérard Pangon: « Musicalement, Delphine Bardin se situe magnifiquement dans une perspective à la fois intimiste et rêveuse, joue sur les clairs-obscurs sans jamais forcer le trait, mène vers l’irréel sans aucune insistance.. ».
Frederick L. Kirshnit, New York: sur le récital de Delphine Bardin au Carnegie Weill Hall: « Une combinaison superbe de dextérité, de fluidité, et d’intelligence de la musique, une soirée glorieuse… »,