Une soirée inoubliable !
Ovation du public ravi par un ensemble de solos et de duos de deux étoiles de première grandeur de la musique. Musiciennes hors pair, parmi les meilleures de notre temps elles démontrent un engagement total dans leur interprétation et une joie de vivre qui enchantent le public. Et les voici qui font preuve de la même générosité dans leurs concerts de partage, où leur charisme, leur sourire, leur art musical achevé vont droit au cœur des enfants et des adultes publics “oubliés”. Quelle soirée de rêve ! Merci Dana, merci Jane pour ce merveilleux voyage dans la beauté et l’amour de la musique.
Le programme musical du 15 janvier
G.P. Telemann – Fantaisie pour violon solo
Helena Winkelman (née en 1974) – Gravitation 1
Leos Janacek – Sonate pour violon et piano
Robert Schumann – piano solo: Arabesque op. 18 – Toccata op. 7
Clara Schumann – Trois Romances pour violon et piano
Franz Schubert – Fantaisie en Ut Majeur D. 934
Formée aux sources de l’école roumaine de piano comme Dinu Lipatti, Clara Haskil et Radu Lupu, Dana Ciocarlie, dotée d’un tempérament vif-argent où la générosité le dispute à l’engagement, Dana Ciocarlie possède un vaste répertoire, s’étendant de Jean-Sébastien Bach aux compositeurs d’aujourd’hui. Nombreux sont ceux qui lui ont dédié des œuvres tels Karol Beffa, Frédéric Verrières, Nicolas Bacri, Helena Winkelman, Laurent Mettraux et Dan Dediu, et elle est reconnue comme l’une des interprètes majeures de Horatiu Radulescu. Son expérience et son talent ont été récompensés par de nombreux prix lors de concours internationaux prestigieux : 2 ème prix au Concours International Robert Schumann à Zwickau, Prix Spécial Sandor Vegh au Concours Geza Anda à Zurich, Prix International Pro Musicis, Young Concert Artist European Auditions à Leipzig, Concours Ferrucio Busoni en Italie.
Lauréate de plusieurs Fondations : Yvonne Lefébure, Nadia Boulanger, Gyorgy Cziffra, elle est aussi une interprète recherchée pour la musique de chambre. Parmi ses partenaires, on mentionnera les violonistes Naaman Sluchin, Radu Blidar, Nicolas Dautricourt, Laurent Korcia, Irina Muresanu, Jane Peters, Jean-Marc Phillips-Varjabédian, les altistes Gérard Caussé et Pierre Franck, les violoncellistes Alexander Kniazev, Sébastien van Kuijk et Raphaël Chrétien, les cornistes David Guerrier et Hervé Joulain, le Quintette à vent Le Concert Impromptu, le Quatuor Psophos. Ses multiples activités à travers le monde en récital ou en concert avec orchestre l’ont conduite aux Etats-Unis (Boston, New-York, Los Angeles), au Canada, à Hong-Kong, en Europe (Allemagne, Suisse, Espagne, Belgique, Luxembourg, Italie, Pays-Bas, Roumanie), et partout en France … Ses deux enregistrements chez L’Empreinte Digitale de la dernière Sonate pour piano de Schubert et l’autre de la musique roumaine, Romania, lui ont valu des critiques élogieuses de la presse qui reconnaît en elle l’humilité des grands et n’hésite pas à la comparer par sa musicalité à Wilhelm Kempff et à Clara Haskil. Elle a enregistré plusieurs disques : Schubert (L’Empreinte digitale, 1997); “Romania”, Constantinescu, Enescu, Bartok (L’Empreinte Digitale, 1999); “La langue maternelle”, Bartok, Eötövos, Schubert (L’Empreinte digitale, 2005), Magnard et Lekeu avec Irina Muresanu (Ar Ré-Sé / Codaex, 2006); “Debussy en miroirs”, Triton 2006; Dvorak dont son Quintette avec le Quatuor Psophos chez Ar Ré-Sé / Codaex, 2006, Mendelssohn, Intégrale de l’oeuvre pour violoncelle et piano avec Sébastien van Kuijk (Intrada / Codaex, 2008), “Bohémia” (Janacek, Suk, Martinu, Maratka) avec la violoniste Marianne Piketty (Integral / Classic 2010). Dana Ciocarlie est Professeur à l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot.
Jane Peters fait ses débuts à dix ans avec le Concerto de Mendelssohn et l’Introduction et Rondo Capriccioso de Camille Saint-Saëns. Deux ans plus tard, elle remporte le premier prix du concours Showcase de la télévision australienne. Jane Peters entreprend alors une tournée en Europe pendant quatre mois et joue avec l’orchestre de Monte-Carlo le Concerto de Mendelssohn et le Double concerto de Bach où Henryk Szeryng et Ivry Gitlis sont successivement ses partenaires. Elle fait également une apparition remarquée au Grand Échiquier de Jacques Chancel. En 1986, elle obtient le 3ème Prix et le prix du public au Concours international Tchaïkovski à Moscou.
Jane Peters s’établit alors à Paris. Elle mène une carrière internationale et se produit dans de nombreux festivals : Marlboro (États-Unis d’Amérique), IMS Prussia Cove (Cornouailles), Cheltenham, Huddersfield, et Spittalsfield, (Angleterre), Barossa (Australie) Saintes (France où elle donne aux côtés d’Alain Planès un récital de musique française). Elle a également présenté, en 1992, une série de concerts consacrés aux œuvres de Xenakis (Scala de Milan, Opéra de Sydney, Festival d’automne à Paris).
En 1994, elle obtient le Prix international Pro Musicis. Grâce à ce prix, elle joue de plus en plus souvent dans des salles prestigieuses (à Paris, Rome, Hong-Kong, Boston Los Angeles etc.) Il lui arrive de passer commande d’œuvres à des compositeurs, comme elle l’a fait notamment avec sa compatriote Elena Katz Chernin. Elle a également créé, en juin 2005, le poème élégiaque pour violon solo La Plainte d’Orphée du compositeur normand Christophe Queval, qui lui est d’ailleurs dédié.
Toujours en 1994 elle est invitée parmi les membres du jury au concours Tchaïkovski. En 1996, Jane Peters effectue ses débuts new-yorkais au Weil Hall du Carnegie Hall. Elle a joué avec Byron Janis au Lincoln Center à New York au profit de la Fondation Pro Musicis. Depuis 1996, elle représente l’Australie en tant que Arts Ambassador. En octobre 1999, elle a joué le Concerto de Schumann avec Philippe Herreweghe et le Koninklijk Filharmonisch à Anvers. Au cours de ces dernières années, elle a donné les concertos de Felix Mendelssohn et Philip Glass en Australie et le Concerto pour violon de Tchaïkovski, Tzigane de Ravel, et la deuxième Rhapsodie de Bart ok avec l’Orchestre de BBC Wales.
En 2000 et 2002, elle a interprété les deux Concertos de Prokofiev, l’un avec l’Orchestre de Picardie dirigé par Pierre Bartholomée, l’autre avec le Symphony de Melbourne sous la direction de Paavo Järvi. En 2003, elle a joué en récital au Wigmore Hall de Londres. Depuis janvier 1999, elle est violon solo hors catégorie de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, dirigé par Luciano Acocella qui a pris la suite d’Oswald Sallaberger, Oswald Sallaberger restant le chef fondateur de l’orchestre. Avec l’orchestre de l’opéra de Rouen, Jane Petersa joué en soliste les concertos pour violon de Brahms, Sibelius, Mendelssohn, Bach, Bério, Mozart, Saint-Saëns, Adams et prochainement Korngold.
Jane Peters a enregistré un disque chez Abeille Musique, consacré aux œuvres pour violon et piano de Robert et Clara Schumann, en compagnie de Julius Drake. Elle a reçu le Diapason d’or pour son enregistrement des œuvres de Xenakis (Mode Records à New York). En 1998, elle a également enregistré un disque live du concerto de Tchaïkovski à l’occasion d’une tournée européenne avec l’Orchestre des Jeunes d’Australie dirigé par Cristoph Eschenbach. Jane Peters a enregistré aussi un double CD avec les solistes de l’opéra de Rouen Haute-Normandie, contenant des œuvres de Gabriel Fauré, Camille Saint-Saêns, Maurice Ravel Claude Debussy et Albert Roussel et également un CD des quatre saisons de Vivaldi ainsi que le concerto Brandebourgeois n 5 en compagnie de Jean-Christophe Falala (flûte) et Kenneth Weiss (clavecin).