Lundi 15 février Salle Cortot: la flûte inspirée de Sarah Louvion et le piano royal de Delphine Bardin
Sarah LOUVION, flûte, Delphine BARDIN, piano
Lauréates du Prix International Pro Musicis
dans un programme chatoyant et original
Philippe Gaubert
Sonate pour flûte et piano n°3
Franz Schubert
Variations sur un thème de la Belle meunière, pour flûte et piano
Lili Boulanger
D’un matin de printemps, pour flûte et piano
Claude Debussy
Prélude à l’après-midi d’un faune (version pour flûte et piano)
Esteban Benzecry
« Inti », pour flûte et piano (2009)
Henri Dutilleux
Sonatine pour flûte et piano
Sarah Louvion a étudié la flûte avec les professeurs Raymond Guiot, Philippe Pierlot et Vincent Lucas.
Au Conservatoire National de Paris, elle obtient le 1er Prix de flûte dans la classe d’Alain Marion puis de Sophie Cherrier, ainsi qu’en musique de chambre.
Outre ce palmarès remarquable, Sarah Louvion est lauréate de la Yamaha Foundation of Europe, de la Fondation Meyer, du Mécénat Musical de la Société Générale et de la Fondation Groupe Banque Populaire. Pour autant elle suit parallèlement des études universitaires scientifiques en mathématiques et physique.
Sarah a été primée à de nombreux concours internationaux, 1er Prix en 2001 du Concours International de Flûte de Kobé, 3ème Prix du Concours International de Genève, 2ème Prix en 1999 au Concours International « Syrinx » de Rome, Prix international Pro Musicis en décembre 2011 (catégorie soliste) à Paris, à l’unanimité du Jury.
Ses nombreux engagements la conduisent dans des festivals internationaux. Du MIDEM à Cannes au Festival de Prades, de Radio-France à Weilburg en Allemagne entre autres. Elle crée au Festival International de Colmar la sonate pour flûte et piano de Guillaume Connesson, qui lui est dédiée.
Elle fait de nombreuses tournées en Asie en musique de chambre et avec la pianiste Delphine Bardin. Elle a le privilège de se produire dans de très nombreux pays, dont la culture et la civilisation la fascinent : Japon, Taiwan, Thaïlande, Corée, Malaisie, Indonésie, Philippines, Pakistan, Chine, Hong-Kong, Israël etc.
Depuis 2002, Sarah Louvion est flûte-solo de l’Orchestre de l’Opéra de Francfort et du Frankfurter Museumsorchester. L’opéra de Francfort est pour la troisième année consécutive « Nummer 1 » en Allemagne
Chez Farao elle a enregistré son 1erCD, acclamé par la critique (5* Diapason, sélection de France Musique…), consacré à la musique française: Concerto de Jolivet, Quintettes de Roussel et Jolivet, ainsi que le 1er enregistrement du concerto de Bauzin, dédié à Jean-Pierre Rampal.
Elle se produit régulièrement en soliste avec le Frankfurter Museumsorchester, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de Chambre National de Toulouse, l’Orchestre National d’Ile de France, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre de Chambre Amadeus, l’Orchestre de Douai, l’Ensemble de Tokyo et l’Orchestre de Chambre de Moscou. Entre autres talents remarqués, elle est l’une des interprètes les plus recherchées du concerto pour flûte et harpe de Mozart avec l’Orchestre de chambre de Lausanne et la harpiste Letizia Belmondo à Paris, Genève, Lausanne, Tokyo, Varsovie au Festival Chopin, et bien d’autres…
Delphine Bardin, née à Tours, commence le piano à cinq ans. Elève de Madame Paule Grimaldi, elle est très tôt une musicienne exceptionnelle, avec 4 premiers Prix du Conservatoire National de Paris: Piano solo, Musique de chambre, Accompagnement piano, et Accompagnement vocal. Les distinctions et Prix jalonnent sa carrière: après s’être perfectionnée avec Pierre-Laurent Aimard et Christian Ivaldi, elle est Lauréate de la Bourse Yvonne Lefébure, puis de la Fondation Natixis.
En 1997 elle obtient le prestigieux Prix « Clara Haskil » au Concours International de Vevey, Suisse. Elue « Rising Star » par la Cité de la Musique pour la saison 2001/2002, elle s’est produite en de nombreux engagements en soliste en France, Suisse, Allemagne, au Portugal, au Canada, aux Etats-Unis, dans des salles prestigieuses, telles le Weill Hall du Carnegie Hall à New York, la Philharmonie de Cologne, le Wigmore Hall de Londres, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, etc. ainsi qu’au Klavier Festival de la Ruhr, aux journées Mozart – Messiaen à Vevey, au Festival des Arcs et bien d’autres Festivals de France. Avec orchestre, elle a joué avec l’orchestre de Chambre de Vienne, l’orchestre de Chambre de Lausanne, l’orchestre de la radio de Stuttgart, le Philharmonique de Tokyo, prochainement avec le Philharmonique du Liban etc.
Chambriste exceptionnelle, Lauréate à l’unanimité du Jury du Prix International Pro Musicis avec sa partenaire de Duo Elsa Grether, outre ses récitals elle joue et enregistre avec la violoncelliste Ophélie Gaillard, et avec la flûtiste Sarah Louvion. Elle a créé, avec la violoncelliste Maryse Castello et le violoniste Arno Madoni, le remarquable « Trio Pilgrim ». Elle s’est produite en février 2012 à Boston, et à New York au Carnegie Weill Hall avec sa partenaire Elsa Grether. Elle a enregistré des œuvres de Schumann en solo, et Mozart avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, direction Jesus Lopez-Cobos, (Claves), des Mélodies françaises avec la soprano Hélène Guilmette (Ambroisie), les 13 Barcarolles de Gabriel Fauré (Alpha), « Diapason d’Or » en 2010, des sonates pour violoncelle et piano de Franz Liszt avec Ophélie Gaillard, etc.
« Delphine Bardin se situe magnifiquement dans une perspective à la fois intimiste et rêveuse, joue sur les clairs-obscurs sans jamais forcer le trait, elle mène vers l’irréel sans aucune insistance… » Gérard Pangon, Radio Classique, Juin 2010
« Le son du piano est royal : sa densité, sa rondeur charnue, sa franchise rayonnent d’une façon extraordinaire, qui donne à entendre les treize barcarolles sous un jour nouveau… Disposant de moyens pianistiques assez exceptionnels, elle réussit à colorer, à ombrer, éclairer les phrases pour les porter à leur point maximum d’intensité. Son jeu subtil trouve un socle dans des basses lisibles et sonores, qui se fondent admirablement, quand il le faut, dans le champ de la main droite. Surtout, elle donne une transparence polyphonique étonnante à ces pièces trop souvent jouées « atmosphériques »(… ) Alain Lompech, « Diapason », sur les Barcarolles de G. Fauré, Mai 2010